Communiqué de presse du Centre pour l’Egalité des Chances, du 26 juillet 2006
La profanation du mémorial juif à Anderlecht, lieu de mémoire universelle, ne peut être considéré comme un acte insignifiant, même s’il faut rester prudent sur les mobiles de l’auteur ou des auteurs de cet acte.
A ce stade, aucune conclusion définitive ne peut être tirée sur les intentions des auteurs : est-ce un acte de vandalisme gratuit ? Y a-t-il une intention raciste ou antisémite ? Faut-il y voir une incitation à la haine ou à la violence ? Y a-t-il ou non un lien avec l’actualité au Proche-Orient ?
La question du mobile raciste ou antisémite éventuel doit être prise en compte par les enquêteurs. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de ses missions légales, le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme a décidé de porter plainte entre les mains du procureur du Roi en s’associant aussi à la démarche entreprise par l’Union des Déportés Juifs de Belgique-Filles et Fils de la Déportation.
Jozef DE WITTE et Patrick CHARLIER
Directeur et Coordinateur du Département racisme et intégration du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme
