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Le « Dictionnaire historique et critique du racisme » dirigé par le grand spécialiste du racisme et de l’antisémitisme, Pierre-André Taguieff, règle leur compte aux organisations antiracistes, passées de rebelles à complices du pouvoir, désormais spécialisées dans la « triste chasse à la délinquance verbale et textuelle ».
Rebelles, le MRAX, la Ligue des droits de l’homme, le Centre pour l’égalité des chances ? Non : des organisations au service du pouvoir au lieu d’être un contre-pouvoir. C’est la thèse de l’article « Antiracisme » dudit Dictionnaire, appliquée évidemment aux organisations antiracistes françaises.
« Le racisme étant illégal et illicite, l’antiracisme s’inscrivant dans le système des valeurs et des normes conformes à la loi, les antiracistes cessent du même coup d’incarner une posture critique et contestatrice. Corrélativement, les organisations antiracistes ne fonctionnent plus comme des contre-pouvoirs, elles se transforment subrepticement en auxiliaires du pouvoir. »
« La lutte contre le racisme et l’antisémitisme, illustrant pendant l’affaire Dreyfus la montée d’un contre-pouvoir (celui des intellectuels, incarnation de la pensée critique), est progressivement devenue l’affaire d’organisations spécialisées, en même temps qu’elle se réduisait à des poursuites judiciaires. »
Cette transformation « a fait perdre à nombre d’anti-racistes leur statut d’esprit libre » tout en « conférant à l’antiracisme le visage d’un dispositif répressif ».
Cet hyper-légalisme risque « de faire dériver un combat ordonné à l’exigence de justice vers une triste chasse à la délinquance verbale ou textuelle ».
Le patron d’RTL-TVI se reconnaîtra sûrement….
X.D.