Le récent acte odieux de vandalisme sur le portrait de Romelu Lukaku, ornant le terrain des jeunes du Lierse Kempenzonen à Kessel, près de Nijlen, est une nouvelle preuve que la Belgique n’a pas encore banni le spectre honteux du racisme de son paysage social. Le graffiti raciste, découvert le 7 janvier dernier, est bien plus qu’un simple acte de vandalisme ; il est le reflet d’une discrimination persistante qui continue de gangréner nos communautés.
La Belgique n’en a pas fini avec le racisme
Lors de l’émission « Il faut qu’on parle » sur LN24, le président des jeunes Défi, Jean Kitenge, a souligné avec justesse que « la Belgique n’en a pas fini avec le racisme. » Ces mots résonnent tristement dans un pays qui se targue de sa diversité culturelle et de son ouverture d’esprit. Lukaku, une figure emblématique du football belge, est devenu malheureusement le dernier réceptacle des sévices racistes qui perdurent.
Le plateau de l’émission a réuni des débatteurs de divers horizons, mettant en lumière la nécessité d’aborder des sujets de société qui font débat. Cependant, le point central de la discussion, le racisme envers Lukaku, devrait être une sonnette d’alarme, nous rappelant que l’éradication du racisme est un combat qui doit être mené avec une urgence renouvelée.
Il est inacceptable que le portrait d’un joueur de renom soit souillé par des expressions racistes, mettant en lumière une réalité dérangeante au sein de notre société. Les résolutions pour l’année 2024 ne peuvent être complètes sans un engagement ferme à éradiquer le racisme, à éduquer nos jeunes générations sur la tolérance et le respect, et à bâtir un avenir où chaque individu est traité avec dignité, indépendamment de sa couleur de peau.
La Belgique doit se regarder en face et reconnaître que le racisme n’est pas un vestige du passé, mais un défi actuel. L’indignation doit se transformer en action concrète, car c’est seulement ainsi que nous pourrons espérer construire un avenir où le graffiti raciste sur le portrait de Lukaku deviendra un triste souvenir d’un temps révolu.
Martial Doua, Administrateur
Pour le CA
