Discrimination dans l’emploi des personnes étrangères et d’origine étrangère : pour une action positive quantifiée et contraignante

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L’importance de l’emploi est largement reconnue comme élément structurant la construction d’une société  solidaire. L’absence d’emploi est en effet un facteur déterminant dans les processus d’appauvrissement et d’exclusion, et participe donc largement à l’approfondissement des inégalités sociales. L’Organisation Internationale du Travail reconnaît ainsi l’obligation des états de réaliser la plénitude de l’emploi et l’élévation des niveaux de vie.

Cependant, force est de constater que cet objectif a souvent été considéré comme irréaliste sur le plan théorique, et largement mis à mal sur le plan pratique.

Si des facteurs macro-économiques y contribuent au niveau de l’ensemble de la société, certains groupes de celle-ci voient leur situation aggravée du fait des discriminations à l’œuvre. La Belgique n’y fait malheureusement pas exception.

Déjà en 1997, le rapport Arrijn, Feld, & Nayer objectivait l’existence en Belgique de la discrimination à l’embauche en raison de l’origine étrangère.

En 2005, Le rapport Martens & Ouali confirme la persistance de la discrimination des étrangers et des personnes d’origine étrangère sur le marché du travail de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le monitoring socio-économique réalisé par le SPF Emploi et le Centre interfédéral pour l’Égalité des Chances en 2013 puis en 2015 continue de constater cette persistance, relevant par ailleurs une stratification du marché du travail selon l’origine et l’historique migratoire des personnes.

Ainsi, vingt années de recherches confirment invariablement l’ampleur et la permanence de la discrimination basée sur l’historique migratoire.

Pour ces raisons le MRAX revendique la mise en place d’une action positive et contraignante. Vous trouverez notre revendication ici.

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